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POUR UNE SOCIOLOGIE DE LA CRIMINALITE
Résumé du livre - Pour une sociologie de la criminalité
L’enseignant universitaire ne remplit pas son cahier des charges s’il n’est pas aussi membre d’une équipe de chercheurs, En droit, pour Christian-Nils Robert, cela signifiait travailler aussi avec des collaborateurs formés en sciences sociales (sociologues, psychologues, historiens) et, ce qui était moins évident, en contact avec un psychanalyste et un anthropologue. Voici quelques-unes de ses réflexions de chercheur.
Sollicité pour présenter le thème de la violence, parant à l’excuse de F. Basaglia, l’auteur a présenté à un colloque du Bureau International de l’Éducation une réflexion en miroir sur la marginalisation et la monopolisation de la violence sacrificielle. Dès 1970, la répression de l’usage de stupéfiants l’intrigue dans la mesure où cet interdit généralisé garantit l’usage, et l’abus d’ailleurs, de médicaments. Le pénaliste a vu arriver la mode dite de l’insécurtié. Il fallait la mesurer, la comparer, convaincre la population qu’elle devait souffrir des infractions contre les personnes et les biens, supposées en augmentation. Le Suisse devient craintif, craignant le crime. Il est un nouveau sujet d’étude et pour faire du neuf avec du vieux, on transpose les postulats criminologiques sur la nouvelle
nommée victimologie. La victime-née, cela vous dit quelque chose ? L’étude de deux quotidiens relatant la criminalité urbaine de Nice pour l’un, et de Genève pour l’autre, dévoile la similitude des lieux communs, sans analyse de fond, sans surprise.
Des horizons nouveaux, apparemment, s’illuminent. On va, très largement, ouvrir les portes des tribunaux pénaux où vont s’engouffrer les victimes à la recherche d’une impossible compassion. On va parler de la «concurrence des victimes»... mais aussi de leurs déceptions qui conduisent à repenser l’utilisé du droit pénal pour ces seconds rôles, qui devraient le rester. Un caveat final appelle le criminologue à la prudence : il peut mieux connaître le traitement judiciaire de certains crimes. Il ne peut rien généraliser sur l’ontologie des criminels, très faiblement étudier la prévention générale de la délinquance et encore moins mesurer la prévention spéciale.
Enfin, cet ouvrage se clôt par un texte, jamais traduit et pourtant fondamental, classique et moderne à la fois, que tout chercheur en sociologie de la criminalité devrait avoir lu. Ce texte, paru en anglais, a été traduit par Christian-Nils Robert, et il est précéde d’une introduction écrite en collaboration avec Massimo Sardi.
ISBN | 9782825713488 |
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Auteur | Robert Christian-Nils |
Editeur | Georg éditeur |
Parution | 12 sept. 2024 |
Langue | French (France) |
Nombre de pages | 116 |
Reliure | carré-collée |
Format (cm x cm) | 16.5x23.5 |
Thème | Sociologie |
Type | Livre |